Lesloyers les plus attractifs : Gozo et le sud de Malte. Si vous souhaitez faire des Ă©conomies sur votre logement, c’est dĂ©finitivement Ă  Gozo ou dans le sud de Malte que vous devrez vous tourner. A titre d’exemple, un appartement 1 chambre Ă  Gozo peut ĂȘtre louĂ© aux alentours de 400€/500€. Trouvezdes lieux ou des choses Ă  faire grĂące Ă  Google Earth. Vous pouvez rechercher une adresse spĂ©cifique ou une catĂ©gorie de lieux. Voici des exemples : Ville, rĂ©gion : Nantes, Pays de la Loire. Ville, pays : Nice, France. Nom de rue : Avenue des Champs-ÉlysĂ©es, Paris. Adresse complĂšte : comportant un numĂ©ro, un nom de rue, une Localtis: 98% des communes classĂ©es Petites Villes de demain (PVD) ont signĂ© leur convention d'adhĂ©sion. Le programme lancĂ© en octobre 2020 pour amĂ©liorer les conditions de vie des habitants des communes de moins de 20.000 habitants se dĂ©ploie Ă  bon rythme : 23% des financements ont Ă©tĂ© engagĂ©s. L'Agence nationale de cohĂ©sion des Dịch VỄ Hỗ Trợ Vay Tiền Nhanh 1s. Trouvez l'avocat qu'il vous faut pour des conseils par tĂ©lĂ©phone ou un RDV en cabinet Trouvez votre avocat en quelques clics Droit du travail, droit de la famille, droit des entreprises
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Parcourez notre foire aux questions pour trouver un avocat en ligne ou en cabinet rĂ©pondant Ă  vos besoins juridiques. L'actualitĂ© juridique commentĂ©e par les avocats La prĂ©cision des motifs du licenciement Par Maitre JĂ©rĂ©my DUCLOS le 16/08/2022 EN BREF - Quand l’abus de la libertĂ© d’expression conduit au licenciement Par Maitre Pauline Righini le 18/07/2022 La faute du notaire sĂ©questre Par Maitre Patrick LINGIBE le 09/08/2021 Voir toute l'actualitĂ© Consultez Juritravail Avocats, le 1er annuaire de France pour trouver un avocat rattachĂ© Ă  un barreau français par tĂ©lĂ©phone ou en cabinet Juritravail Avocats est un annuaire d'avocats rattachĂ©s Ă  un barreau français. Ces avocats sont rĂ©partis sur la France entiĂšre. Besoin de trouver un avocat pour engager une procĂ©dure, rĂ©diger un document ou suivre votre dossier ? Obtenez des devis d'avocats pour un RDV en cabinet et choisissez celui qui vous convient. Besoin d'une rĂ©ponse immĂ©diate ? 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Le mot urbanisation a deux sens L’augmentation de la proportion de personnes. Le fait que la majoritĂ© de la population vive en ville. La diffĂ©rence entre la ville et la campagne est parfois difficile Ă  dĂ©terminer. Le mot urbain dĂ©signe une catĂ©gorie intermĂ©diaire entre le rural et l’urbain. AgglomĂ©ration ville centrale + ville de banlieue. Le phĂ©nomĂšne urbain a tendance Ă  se gĂ©nĂ©raliser mais la ville prend des formes diffĂ©rentes selon les rĂ©gions. De plus, la ville provoque des problĂšmes particuliers. I/ Un monde de plus en plus urbanisĂ© Dans ces pays dĂ©veloppĂ©s, la grande majoritĂ© des habitants vivent en ville. Ex En France, 80%. Dans les pays moins dĂ©veloppĂ©s, la proportion est moins faible. AmĂ©rique latine 70%, en Afrique 50%. Dans ces pays, l’urbanisation augmente. 2 facteurs l’expliquent l’accroissement naturel est fort, et il y a des migrations entre la campagne et les villes. Exode rural. Les villes les moins peuplĂ©es du monde se trouvent dans les pays dĂ©veloppĂ©s. Ex Tokyo au Japon. Les villes du Sud ont une croissance rapide et se rapproche des chiffres des grandes mĂ©tropoles. La croissance rapide des villes du Sud est difficiles Ă  gĂ©rer et les gouvernements essaient de la limiter, soit en renvoyant les nouveaux venus vers la campagne solution employĂ©e en CĂŽte d’Ivoire pour freiner la croissance d’Abidjan. Autre solution crĂ©er des villes nouvelles pour abriter la population. Solution essayer en Egypte. Les meilleurs professeurs de GĂ©ographie disponibles5 27 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !4,9 13 avis 1er cours offert !4,9 26 avis 1er cours offert !5 11 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !5 9 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 27 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !4,9 13 avis 1er cours offert !4,9 26 avis 1er cours offert !5 11 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !5 9 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !C'est partiII/ Existe –t-il un seul modĂšle de ville au monde ? On peut dĂ©finir des grands types d’organisation de l’espace urbain. Il y a donc plusieurs modĂšles d’organisation. On peut parler d’un modĂšle europĂ©en, un modĂšle amĂ©ricain du Nord, d’un modĂšle latino-amĂ©ricain, Nord africain, et sub-saharien. La ville europĂ©enne il y a plusieurs gĂ©nĂ©rations de villes, et donc plusieurs plans possibles. Mais un modĂšle frĂ©quent existe. On a un centre ancien hĂ©ritĂ© de l’époque romaine ou du Moyen Age qui a pus ĂȘtre plus ou moins rĂ©amĂ©nagĂ© et entourĂ© par des quartiers plus rĂ©cents. Les grandes Ă©poques de croissances urbaines sont le XVI et le XVIII, et le XIX . Le XIX voit l’extension de l’espace urbain avec le dĂ©veloppement des banlieues rendus possible par les transports modernes. La pollution est Ă©galement causĂ©e par le rejet toxique par l’industrie. La lĂ©gislation est parfois inadaptĂ©e, et les pays se trouvent devant un choix difficile Soit dĂ©velopper l’industrie, mais cela entraĂźne de la pollution, soit, au contraire, arrĂȘter de polluer, mais on ne produit plus. La solution serait le dĂ©veloppement durable. L’idĂ©e est que le dĂ©veloppement actuel ne doit pas mettre en danger le dĂ©veloppement futur. Mais cette solution coĂ»te cher, et seuls les pays riches peuvent l’envisager. L’insĂ©curitĂ© est grande dans certains quartiers, ce qui favorise les phĂ©nomĂšnes de ghettorisation. mars 2012 Le Caire Une fois Valou et François, les parents de Sabine, rĂ©cupĂ©rĂ©s Ă  l’aĂ©roport, l’aventure peut commencer
 La circulation Ă©tant dense et un peu anarchique dans la capitale, nous laissons le camion au Couvent des Dominicains notre bivouac et inaugurons le mĂ©tro. La ligne que nous empruntons est toute neuve et devrait desservir l’aĂ©roport Ă  l’avenir. AprĂšs trois changements, nous Ă©mergeons
 place Tahrir, rien que ça ! L’endroit aujourd’hui est tout calme ; seules quelques banderoles volent au vent. Nous nous acclimatons progressivement au monde, aux klaxons qui fusent, puis arrivons devant l’énorme bloc orange qui abrite le MusĂ©e Egyptien et surtout ses trĂ©sors. En arriĂšre-plan se dĂ©tache le bĂątiment du parti de l’ancien PrĂ©sident Moubarak, calciné  Notre sĂ©lection parmi les collections du MusĂ©e se limitera au contenu de la Tombe de Toutankhamon chars, bijoux, sarcophages en or massif et bois dorĂ©, statuettes, et tant d’autres merveilles
 ainsi qu’aux outils de l’Egypte Ancienne. Dans la foulĂ©e de la visite, nous dĂ©gustons notre premier koushari » riz, coquillettes et lentilles, servis avec de la sauce tomate fraĂźche, des oignons frits et des pois chiches dans un petit resto bien sympa chez Abu Tarek. Retour en mĂ©tro et dĂ©ballage des innombrables cadeaux apportĂ©s par les grands-parents-gĂąteau des livres et encore des livres, mais aussi des Playmobil, une toupie, du chocolat noir Sabine est accro, ce n’est plus un secret ! et mĂȘme du shampoing de la marque prĂ©fĂ©rĂ©e de la mĂȘme Sabine. Pauvres Valou et François dĂ©jĂ  que la taille de leurs valises Ă©tait calibrĂ©e Ă  sept dans le camping-car, il n’y a pas beaucoup de place perdue
 ! Thierry a repĂ©rĂ© un petit garagiste dans le quartier, Ă  qui il confie la vidange du camion Ă  effectuer au moins, ce sera fait ! Les deux semaines qui vont suivre sortiront totalement du cadre voyage touristique digne d’un tour-opĂ©rateur »  Accrochez vos ceintures, ça va remuer ! Gizeh Sur le chemin qui mĂšne vers Louxor, au sud, nous apercevons les fameuses Grandes Pyramides, perdues dans le chaos de la ville, au milieu du dĂ©sert de sable qui jouxte l’agglomĂ©ration. Comme de bons touristes, nous nous laissons convaincre par la ballade en calĂšche Ă  cheval pour dĂ©couvrir les tombeaux pharaoniques de KhĂ©ops, Khephren et MykĂ©rinos. Nous descendons dans cette derniĂšre et dĂ©couvrons les salles successives oĂč Ă©taient dĂ©posĂ©s les objets usuels du dĂ©funt ainsi que les offrandes. Le fait d’avoir vu le contenu de diverses tombes au MusĂ©e Egyptien nous permet d’imaginer maintenant comment tout cela Ă©tait entreposĂ© pour accompagner le mort dans sa vie de l’au-delĂ . Le Sphinx attend un peu plus loin, majestueux. Nos cochers nous font faire ensuite un petit tour dans les ruelles du village de Gizeh, en dehors du circuit touristique traditionnel. Premier pĂ©pin Ă©lectronique Sur l’autoroute qui descend en longeant la VallĂ©e du Nil, les abords sont jonchĂ©s de dĂ©tritus. Des programmes de construction se succĂšdent, mi-finis, mi-en- cours, au milieu d’une vaste Ă©tendue de sable qui s’étend Ă  perte de vue. Il y a mĂȘme un Ă©trange village qui dĂ©file sur trois kilomĂštres au moins ; nous apprendrons par la suite qu’il s’agit d’un cimetiĂšre, avec un cĂŽtĂ© musulman et un cĂŽtĂ© chrĂ©tien. La ville du Caire est tellement asphyxiĂ©e que les morts se reposent dĂ©sormais en pĂ©riphĂ©rie
 Nous roulons depuis une cinquantaine de kilomĂštres quand Thierry s’aperçoit que le voyant rouge de l’alimentation est allumĂ©. Malheureusement, il ne peut rien bricoler car il s’agit d’un dĂ©faut Ă©lectronique. Il nous faut trouver un garage, c’est pourquoi nous bifurquons vers l’immense ville-oasis d’Al-Fayoum. De conseils en indications, nous nous retrouvons dans une rue trĂšs frĂ©quentĂ©e, avec des Ă©choppes, des minibus d’écoliers, des livreurs de marchandises Ă  vĂ©lo, en charrette Ă  Ăąne ou en pick-up, bref ça brasse ! Un premier gaillard vient mettre le nez sous notre capot, sans succĂšs. Puis Islam intervient ce jeune homme qui nous observe depuis que nous sommes arrivĂ©s conseille Ă  Thierry de ne pas rester lĂ  et surtout de ne pas confier le camion Ă  n’importe qui. AprĂšs avoir tĂ©lĂ©phonĂ© Ă  son frĂšre Ahmad, qui parle trĂšs bien anglais et qui nous rejoint dans le camion, ils nous guident tous deux vers leur quartier, oĂč un de leurs amis garagiste tente de percer le mystĂšre du voyant rouge
 Il s’agit bel et bien d’un problĂšme Ă©lectronique, alors Islam nous emmĂšne de l’autre cĂŽtĂ© de la ville chez un garagiste Ă©quipĂ© d’une valise Ă©lectronique, qui lui permet de tester les diffĂ©rents fusibles. Pendant ce temps, notre nouvel ami accompagne Sabine pour acheter quelques fruits et lĂ©gumes puis revient faire l’interprĂšte entre le garagiste et Thierry. Puis nous faisons la connaissance de Fady, le meilleur ami d’Islam, qui reste un moment Ă  papoter puis repart. Il reviendra quand le travail sera fini pour nous accompagner dans un lieu sĂ»r pour la nuit. Vers 21 heures, l’affaire est rĂ©glĂ©e et cela nous coĂ»te la maigre somme de cent livres Ă©gyptiennes, soit douze euros ! Nos deux anges-gardiens » nous emmĂšnent effectivement dans un coin tranquille un monastĂšre copte, gardĂ© par un policier. AprĂšs avoir rempli les formalitĂ©s de sĂ©curitĂ© contrĂŽle des passeports et salam alekoum » de politesse, nous saluons et remercions Islam –le musulman– et Fady –le chrĂ©tien– qui ont donnĂ© un sacrĂ© morceau de leur soirĂ©e pour nous dĂ©panner. Nous n’oublierons pas de sitĂŽt leur gentillesse et leur disponibilitĂ© ! La descente de la vallĂ©e du Nil Notre deuxiĂšme nuit Ă  sept dans nos dix mĂštres carrĂ©s s’est trĂšs bien passĂ©e ; nous sommes d’aplomb pour une longue journĂ©e de route, qui devrait nous mener Ă  Louxor. Nous longeons les champs de betteraves, luzerne, blĂ© et orge cultivĂ©s dans cette immense zone fertile, puis retrouvons le dĂ©sert de sable. Mais au niveau d’Al-Minya, nous sommes dĂ©sormais obligĂ©s de suivre une escorte policiĂšre qui assurera notre sĂ©curitĂ© en tant que touristes. Nous quittons donc l’autoroute pour nous retrouver le long du Nil, sur une petite route truffĂ©e de dos d’ñnes et qui traverse plein de petits villages nous ne serons pas Ă  Louxor ce soir
 L’aspect positif de ce convoi qui ralentit tout de mĂȘme sacrĂ©ment notre voyage nous roulons Ă  peu prĂšs Ă  quarante Ă  l’heure, c’est qu’au moment de trouver du gasoil, les policiers s’arrangent pour nous faire remonter la longue file d’attente de la quatriĂšme station-service que nous voyons et qui, elle, n’est pas fermĂ©e faute d’approvisionnement du coup, nous sommes rapidement servis. En mĂȘme temps, nous ne sommes pas trĂšs fiers de griller tous ces chauffeurs et piĂ©tons » qui attendent depuis plusieurs heures de pouvoir remplir leur rĂ©servoir ou leurs bidons. L’autre avantage de ce dĂ©tour, c’est que nous en prenons plein les mirettes grĂące au Nil et ce, depuis des millĂ©naires, l’irrigation des cultures est possible et elles s’étendent Ă  perte de vue de part et d’autre de la route palmiers, canne Ă  sucre, cĂ©rĂ©ales jouent les dĂ©gradĂ©s de verts sous une lumiĂšre magnifique. La cueillette de la luzerne notamment qui sert Ă  nourrir les bĂȘtes se fait Ă  la serpette et l’on distingue les dos courbĂ©s des ramasseurs parmi les hautes herbes. Ensuite, elle est chargĂ©e sur le dos des Ăąnes, dont on ne voit plus que les oreilles, pour ĂȘtre transportĂ©e jusqu’aux villages. Les agriculteurs ont aussi des buffles, des vaches, des moutons, qui paissent » dans les cours en terre battue, Ă  proximitĂ© des habitations. Certaines femmes lavent encore leur linge dans le Nil. Et enfin, il ne faut pas oublier l’accueil chaleureux –et sonore- qui nous est offert Ă  l’arrivĂ©e de chaque village on pourrait se prendre pour des VIP ! Quatre relĂšves d’escorte plus tard –dont une trĂšs bruyante avec ses sirĂšnes dignes des feuilletons amĂ©ricains du dimanche aprĂšs-midi– nous arrivons Ă  Assiout. On nous prie de nous garer en face de l’hĂŽtel de police, sur un tas de dĂ©tritus, pas loin d’un rond-point la nuit promet d’ĂȘtre reposante ! Certains trouvent le chant du coq irritant
 Ce n’est rien Ă  cĂŽtĂ© du camion de police qui toussote pendant une demie-heure sous nos fenĂȘtres avant de dĂ©marrer, de la cloche de l’école voisine suivie du chant patriotique des Ă©lĂšves qui rĂ©sonne dans les haut-parleurs et du camion-poubelle aux freins usĂ©s, sans oublier l’appel Ă  la priĂšre ! Bon, de toute façon, nous devons lever le camp tĂŽt car la route est encore longue. Nous sommes un peu contrariĂ©s car, avec ce retard, nous n’aurons pas le temps de descendre jusqu’à Assouan ni de faire une croisiĂšre en felouque pour remonter le Nil. En effet, nous devons ĂȘtre rentrĂ©s au Caire dans dix jours pour remettre Valou et François dans l’avion et il ne faut pas nĂ©gliger les potentiels imprĂ©vus et les retardements ! DeuxiĂšme journĂ©e assez identique Ă  la premiĂšre
 A la tombĂ©e de la nuit, les policiers qui nous escortaient nous laissent nous dĂ©brouiller dans la ville soi-disant sĂ»re » de Neg Hammedi. Par acquis de conscience, nous cherchons le poste de police le plus proche, oĂč l’on nous laisse entrer mais seulement pour une courte pause. GrĂące Ă  Tarek, un passant qui nous a vus un peu dĂ©sappointĂ©s et qui parle anglais, nous obtenons l’autorisation de prendre le temps de doucher les enfants et de dĂźner. Tarek obtient mĂȘme des agents de police qu’ils nous remplissent le rĂ©servoir d’eau, au bidon, faute de tuyau assez long ! Bien que fourbus par cette interminable journĂ©e de voyage, nous sommes obligĂ©s de reprendre la route, jusqu’au prochain check-point, qui sait ? Justement, Ă  celui de Qena, cinquante kilomĂštres plus loin, les policiers nous laisseraient volontiers nous garer le long de leur caserne, mais leur chef, joint au tĂ©lĂ©phone, ne les y autorise pas
 A force de questionnements, nous comprenons que leur principale crainte, c’est que nous nous fassions cambrioler -voire enlever- dans leur district ! VoilĂ  pourquoi ils ne tiennent pas Ă  ce que nous passions la nuit chez eux. Puisque c’est ça, il faut reprendre la route jusqu’à Louxor ! Nous sommes vraiment fatiguĂ©s et n’aspirons qu’à une chose nous arrĂȘter et dormir. Notre derniĂšre escorte nous lĂąche Ă  l’entrĂ©e de Louxor, au milieu de nulle part, Ă  minuit. La ville est sĂ»re, mafich mouchkila pas de problĂšme ! C’est bien joli, mais il faut trouver un bon endroit oĂč bivouaquer. Nous entrons donc dans la ville endormie et suivons la direction du site de Karnak, oĂč nous finissons par trouver son parking sur lequel –bien jouĂ©- il y a mĂȘme un relais de police ! Notre Ă©popĂ©e prend fin nous pouvons enfin nous reposer. Louxor Maintenant que nous y sommes, il faut rentabiliser le voyage ! Nous attaquons dĂšs la fin de matinĂ©e par la visite des Temples de Karnak. Il doit faire 30 degrĂ©s, sous un soleil Ă©clatant
 Autant dire que l’ombre procurĂ©e par la forĂȘt des 134 colonnes papyriformes de la Grande salle hypostyle est la bienvenue ! Trois heures plus tard, nous sortons, ravis et Ă©blouis par tant de grandeur, mais aussi moulus ! Une fois rassasiĂ©s et reposĂ©s, nous nous mettons en quĂȘte d’un lieu plus adĂ©quat pour bivouaquer les trois prochains jours que nous comptons passer Ă  Louxor. Nous dĂ©nichons en fait un camp », mi-hĂŽtel, mi-camping, mi-restaurant, avec un grand jardin, oĂč nous sommes accueillis chaleureusement par Barakat, qui nous fait choisir la chambre que prendront les grands-parents et nous indique oĂč se trouvent les diffĂ©rentes commoditĂ©s notamment le lave-linge !. Barakat est copte et reçoit rĂ©guliĂšrement des groupes de chrĂ©tiens souhaitant se rĂ©unir dans un lieu sĂ»r . C’est le cas ce week-end une centaine de personnes devrait dĂ©barquer le lendemain et rester deux jours
 Nous poursuivons notre programme culturel et historique en nous rendant de nuit au Temple de Louxor, aprĂšs avoir empruntĂ© la promenade piĂ©tonne de la Corniche qui longe le Nil. Ce temple est tout bonnement magique
 et la tempĂ©rature, elle, beaucoup plus supportable ! Seul bĂ©mol lorsque nous en ressortons c’est la premiĂšre fois que nous voyons des enfants Ă  partir de 6-7ans tendre la main et demander de l’argent ou Ă  manger en insistant Ă  vous tordre le ventre et vous rĂ©volter contre les inĂ©galitĂ©s dans le monde ! Dans la rue, les calĂšches fonctionnent comme des taxis. Les temps sont durs pour les personnes qui vivent du tourisme car la frĂ©quentation des visiteurs a dramatiquement chutĂ© depuis le dĂ©but de la RĂ©volution environ 80 % en un an . Comme il est dĂ©jĂ  tard, nous acceptons la rĂ©clame » d’Adam le cocher, qui nous ramĂšne au camp en calĂšche, tractĂ©s par Cinderella sa jument. Le lendemain, samedi, le groupe de chrĂ©tiens est au rendez-vous et investit l’hĂŽtel, le jardin et la grande tente qui lui servira pour les cĂ©lĂ©brations. Nous, nous nous rendons sur la jetĂ©e pour grimper sur un bateau Ă  moteur et passer sur la rive occidentale de Louxor. Puis nous louons les services d’un taxi, qui nous emmĂšnera sur les diffĂ©rents sites et nous attendra pendant les visites. Ainsi, nous attaquons avec le Temple d’Hatshepsout, Ă  l’architecture somme toute trĂšs contemporaine. EcrasĂ©s par la chaleur, nous revenons Ă  l’entrĂ©e du site en petit train Ă©lectrique. Notre chauffeur de taxi nous propose de dĂ©jeuner devant le magasin de son frĂšre, qui fabrique et vend des objets en albĂątre exploitĂ© dans cette rĂ©gion. Il nous rapporte du poulet, de la soupe aux pois chiches, du riz et quelques cruditĂ©s d’un boui-boui local et nous nous rĂ©galons, Ă  l’ombre de l’atelier. Evidemment, nous faisons le plein de souvenirs manufacturĂ©s –par ailleurs trĂšs beaux- puis remontons en voiture pour poursuivre notre tour tout d’abord, la VallĂ©e des Rois, oĂč nous visitons les tombeaux de RamsĂšs III, RamsĂšs IV, RamsĂšs IX et bien sĂ»r Toutankhamon ! Toutes sont magnifiquement dĂ©corĂ©es, exceptĂ©e la derniĂšre, qui a dĂ» ĂȘtre prĂ©parĂ©e dans la hĂąte, son occupant Ă©tant dĂ©cĂ©dĂ© prĂ©maturĂ©ment Ă  20 ans. Ce tour terminĂ©, nous enchaĂźnons avec les tombes de la VallĂ©e des Reines, mais n’avons accĂšs qu’à des sĂ©pultures d’enfants, celles de Nefertari et de Titi Ă©tant fermĂ©es pour cause de travaux
 Ceci dit, lĂ  aussi, les peintures murales et aux plafonds nous laissent admiratifs. NouveautĂ© notable les bakchichs, Ă  distribuer Ă  chaque gardien de tombe, mĂȘme aprĂšs avoir payĂ© son billet d’entrĂ©e. Ils ont toujours un secret Ă  vous dĂ©voiler, un accĂšs Ă  vous ouvrir, Ă  vous spĂ©cialement, une lampe torche Ă  vous prĂȘter, etc. Bref il faut se mettre dans le bain et avoir de l’humour
et puis c’est tout. Sur le chemin du retour, nous nous arrĂȘtons furtivement devant les Colosses de Memnon, en cours de restauration et cernĂ©s d’échafaudages. Nous admirons le coucher de soleil sur le Nil en reprenant le ferry dans le sens inverse et convenons d’une balade en felouque sur Nil avec la visite de Banana Island avec nos pilotes », Ahmad et Mustapha, pour le lendemain aprĂšs-midi . Puis Ahmad nous montre le chemin du supermarchĂ© le plus proche, nous offre un jus de canne Ă  sucre bien frais la spĂ©cialitĂ© du coin et nous accompagne jusqu’au camp ce qui n’est pas du goĂ»t du gĂ©rant, qui ne laisse entrer que des chrĂ©tiens
 ou les musulmans qu’il connaĂźt. Il repart avec Thierry en camping-car car il peut nous procurer un jerrican de gasoil, qu’il transporte sur son bateau. Nous le paierons plus cher qu’à la pompe, mais au moins, nous en aurons ! La pĂ©nurie de carburant sĂ©vit vraiment dans tout le pays. En fait, Thierry revient bredouille car le collĂšgue d’Ahmad a dĂ» partir avec le bateau pour une course de derniĂšre minute
 Cela ne nous empĂȘche pas de nous rĂ©galer du repas pantagruĂ©lique -et dĂ©licieux- que nous a prĂ©parĂ© le cuistot du camp » frites Ă  volontĂ© pour les enfants, cruditĂ©s, soupe Ă  l’oignon, gratin de pommes de terre, tajine mouton-bƓuf, riz nous explosons» et demandons mĂȘme l’autorisation d’emporter les restes dans le camion pour ne pas gĂącher une si bonne cuisine
 La matinĂ©e suivante est dĂ©diĂ©e aux tĂąches mĂ©nagĂšres trop fastoche d’appuyer sur le bouton on/off du lave-linge !, au rangement de notre cabane et surtout Ă  l’école, un peu dĂ©laissĂ©e ces derniers jours
 Grand-PĂšre et Grand-MĂšre sont rĂ©quisitionnĂ©s, pour le plus grand plaisir de leurs petits-enfants ! Le temps est lourd et trĂšs chaud ; la virĂ©e en felouque sera parfaite pour nous rafraĂźchir ! Comme le vent est contraire, nous attendons un bateau-remorqueur pour qu’il nous mĂšne Ă  Banana Island. Pour patienter, Martin, AmĂ©lie et Thierry jouent au UNO avec Ahmad, notre capitaine. Au bout d’une heure sans nouvelle du remorqueur, nous abordons le bateau Ă  moteur de Mustapha venu nous secourir et pouvons voguer vers l’üle. Comme son nom l’indique, elle est couverte de bananiers et l’on vous offre une dĂ©gustation de bananes tout juste descendues de l’arbre, au bistrot, sur la jetĂ©e. L’ambiance y est paisible, on voit les pĂȘcheurs sur leurs barques Ă  rames relever leurs filets et les imposantes dahabbyia bateaux amĂ©nagĂ©s en habitation pour les croisiĂšres de plusieurs jours naviguer tranquillement. Mustapha met la musique Ă  fond pour le retour et autorise les enfants Ă  monter sur le toit du bateau ! Nouveau coucher de soleil magnifique, Ă  la fraĂźche. ArrivĂ©s Ă  la jetĂ©e, nous rĂ©cupĂ©rons les deux jerricans de gasoil et disons au-revoir Ă  nos sympathiques capitaine et co-capitaine. Ce soir, Thierry fait sauter les crĂȘpes dehors ! Yahou ! DerniĂšre matinĂ©e, derniĂšre visite celle du MusĂ©e de Louxor, tout beau, tout neuf, tout climatisĂ©. Avant de nous y rendre, pause-ravitaillement en ville. A la sortie du magasin, alors que les automobilistes se sont gentiment arrĂȘtĂ©s de part et d’autre de la chaussĂ©e, un motard se faufile entre les rĂ©troviseurs et renverse Sabine qui traversait en toute confiance. Dans sa chute, elle bouscule Grand-PĂšre, et se raye » joliment le genou et la main gauche et surtout, elle Ă©crabouille les briques de lait transportĂ©es dans son sac ! .... Le chauffeur de la moto, lui aussi Ă  terre, s’enquiert aussitĂŽt de son Ă©tat. Il a dĂ» se faire mal car il se tient le poignet. On est quitte ! Ce n’est pas si grave, on se salue et Sabine et son papa regagnent le camion sur le trottoir d’en face. En fait, dans l’histoire, Sabine a aussi eu la fesse entaillĂ©e ! Par la poignĂ©e de frein de la moto, sans doute. C’est Martin qui lui fait remarquer que sa jupe est dĂ©chirĂ©e et qu’il y a du sang par terre. C’est malin, notre planning va encore ĂȘtre dĂ©calĂ© ! Heureusement, Thierry, l’infirmier de bord, dĂ©gaine le pschitt qui pique, en fait ! Il faut arrĂȘter de mentir aux enfants en leur disant que c’est juste pour dĂ©sinfecter mais que ça ne va pas faire mal ! et les Steri-strips » pour recoudre » l’entaille, qui fait tout de mĂȘme une vingtaine de centimĂštres ! Cela va faire dĂ©sordre sous le maillot de bain
 Nous disions donc MusĂ©e de Louxor » en avant ! Sabine a repris des couleurs et a une dĂ©marche un peu raide, mais on ne va pas partir sans avoir admirĂ© les trĂ©sors superbement mis en valeur ! Il y a lĂ  des statues, des momies, des objets usuels retrouvĂ©s dans les tombeaux, des bijoux, des piĂšces de monnaie, etc. Hourghada La bonne surprise du jour, c’est que nous n’avons pas besoin d’escorte pour le tronçon de route Louxor-Hourghada ! Il faut croire que les brigands sont cantonnĂ©s Ă  la VallĂ©e du Nil
 Nous sommes bien soulagĂ©s de pouvoir voyager Ă  notre rythme et sans sirĂšne. La route qui traverse le dĂ©sert de sable puis de montagne est trĂšs bonne. Nous atteignons Hourghada Ă  la nuit et Ă©tablissons notre bivouac en pĂ©riphĂ©rie, sur le parking d’un Ă©norme centre commercial Ă  l’europĂ©enne, en face du Mac’Do ». Le lendemain, ayant Ă©puisĂ© tout le gasoil des jerricans de Louxor, nous expĂ©rimentons l’activitĂ© file d’attente devant la station-service », qui dure trois heures et se solde par l’arrivĂ©e miraculeuse du camion-citerne et la distribution tant attendue du prĂ©cieux carburant. Ceci dit, nous avons mis cette attente Ă  profit en faisant classe et mĂȘme en dĂ©jeunant Ă  bord. La ville qui s’offre Ă  nous diffĂšre vraiment des petits villages aux maisons de terre crue que nous avons vues le long du Nil. Ici, les façades des immeubles de deux ou trois Ă©tages sont harmonieuses, colorĂ©es, en bon Ă©tat. Il y a beaucoup de complexes hĂŽteliers qui semblent fonctionner. Evidemment, si l’on regarde de prĂšs, les dĂ©tritus s’amoncĂšlent Ă  l’arriĂšre des bĂątiments et certaines maisons ont l’air bien fatigué  Nous garons le camion Ă  proximitĂ© d’une plage privĂ©e, Ă  dĂ©faut de trouver la plage municipale, et allons goĂ»ter l’eau de la fameuse Mer Rouge dĂ©licieuse. Les enfants retrouvent instinctivement la position fesses en l’air-mains dans le sable » qu’ils empruntent dĂšs qu’on arrive sur une plage, tandis que Thierry, Valou et François piquent une tĂȘte rafraĂźchissante. Le soir, Sabine, Valou et Martin vont faire un tour sur l’artĂšre principale d’Hourghada, oĂč se succĂšdent les hĂŽtels, les restaurants et de clinquantes boutiques de bijoux,chaussures, bagages, souvenirs ou articles de plage. La station balnĂ©aire est trĂšs frĂ©quentĂ©e par les Russes, ce qui explique les nombreuses enseignes en caractĂšres cyrilliques. La cĂŽte de la Mer Rouge Le lendemain, nous reprenons la route pour Le Caire. Le dĂ©cor n’a pas changĂ© dĂ©sert de sable jusqu’à Suez, avec plateformes pĂ©troliĂšres au large et olĂ©oducs qui longent la route de temps Ă  autres. On voit aussi, de temps en temps, de minuscules bateaux de pĂȘche aux abords de Suez, les pĂȘcheurs installĂ©s au bord de la route vendent leur pĂȘche du jour maintenue au frais dans de grosses glaciĂšres. Puis apparaissent des complexes hĂŽteliers dĂ©mesurĂ©s, dont certains n’ont pas l’air trĂšs occupĂ©s
 Nouvelle Ă©tape d’attente pour le gasoil en cours de route, puis arrivĂ©e au Caire, dans le jardin exquis des FrĂšres Dominicains.

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