Beaucoupde gens voyagent en camping-car en Allemagne en hiver, mĂȘme au large de la mer du Nord. Si pendant les mois d’étĂ©, il est prĂ©fĂ©rable de rĂ©server ton emplacement de camping-car Ă  l’avance – comme ici dans le nord, pendant les mois les plus froids, il est important de vĂ©rifier si le camping de ton choix est bien ouvert. Bienvenueen Sud ArdĂšche au Camping 4 Ă©toiles les Coudoulets ! Depuis 1984, nous vous accueillons avec le plaisir de vous faire partager notre passion de l’ArdĂšche et de son terroir. Au cƓur du Sud ArdĂšche, prĂ©s de Ruoms et de Vallon Pont d’Arc le Camping 4 Ă©toiles les Coudoulets s’étend sur un espace calme et arborĂ© de 4 ha au bord de la riviĂšre ArdĂšche. AccessibilitĂ© PMR Pourdes vacances en sud ArdĂšche au calme, avec une multitude d'activitĂ©s sportives et de loisirs, le Camping du Pont d'Arc vous accueille Ă  Vallon Pont d'Arc, dans un cadre naturel unique. Fast Money. Je vous propose dans cet article de dĂ©couvrir les Gorges de l’ArdĂšche situĂ©es dans la rĂ©gion Rhone Alpes. Entre falaises calcaires, nature sauvage, riviĂšre, ce grand canyon est impressionnant et magnifique. Pour le dĂ©couvrir, deux moyens simples et efficaces la voiture et le canoĂ«. Et bonne nouvelle j’ai testĂ© les deux! Mais, malheureusement, pour l’un d’entre eux, l’expĂ©rience a failli tourner au cauchemar. Les Gorges de l’ArdĂšche en voiture des vues Ă  couper le souffle Les diffĂ©rents belvĂ©dĂšres un Ă©merveillement Mon top 3 des belvĂ©dĂšres pour admirer les Gorges de l’ArdĂšcheConseils pour dĂ©couvrir les Gorges de l’ArdĂšche en voitureLes Gorges de l’ArdĂšche en CanoĂ« du rĂȘve au cauchemar La rĂ©servationLe dĂ©partLe dĂ©but du parcours l’excitation de la descenteLe premier toboggan le dĂ©but du cauchemarUn pique nique presque rĂ©cupĂ©rateurUn petit moment de rĂ©pitLa poursuite du cauchemarL’arrivĂ©e Ă  Pont d’ArcLa fin du cauchemarItinĂ©raire de 3 jours pour dĂ©couvrir les Gorges de l’ArdĂšche et les alentours Les Gorges de l’ArdĂšche en voiture des vues Ă  couper le souffle Pour dĂ©couvrir les Gorges de l’ArdĂšche, rien de tel que de prendre de la hauteur. Ainsi, l’idĂ©al est d’emprunter la route touristique entre Vallon Pont d’Arc et Saint Martin d’ArdĂšche. Afin d’en profiter en toute sĂ©curitĂ©, des belvĂ©dĂšres ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©s par le Conseil GĂ©nĂ©ral de l’ArdĂšche sur cette route de 29 km. Les diffĂ©rents belvĂ©dĂšres un Ă©merveillement Ce sont donc 11 belvĂ©dĂšres qui sont amĂ©nagĂ©s tout au long de cette belle route. Faut-il s’arrĂȘter Ă  chaque belvĂ©dĂšre? La rĂ©ponse est oui! N’hĂ©sitez surtout pas! MĂȘme si, je suis sĂ»re, que vous pensez que la vue sera la mĂȘme Ă  chaque belvĂ©dĂšre. Je peux vous assurer que non, l’angle est diffĂ©rent Ă  chaque fois. Mon top 3 des belvĂ©dĂšres pour admirer les Gorges de l’ArdĂšche Difficile de choisir seulement 3 belvĂ©dĂšres. Mais, si je ne devais choisir que 3 parmi les 11, je choisirai tout d’abord le premier Ă  savoir le Serre de Tourre. En effet, ce fut le premier wahoo » et la dĂ©couverte d’un site d’une beautĂ© unique. Ensuite, je choisirais le 6 Ăšme belvĂ©dĂšre Ă  savoir le Balcon des Templiers. Enfin, je terminerais par le dernier belvĂ©dĂšre Ă  savoir celui du Ranc Pointu. En effet, il faut monter un petit escalier pour accĂ©der au point de vue qui est juste magnifique. Il faut compter environ 1h30 pour parcourir l’ensemble de la route si l’on s’arrĂȘte Ă  tous les belvĂ©dĂšres tout en prenant son temps. Conseils pour dĂ©couvrir les Gorges de l’ArdĂšche en voiture Pour atteindre la route touristique, lorsque vous arrivez Ă  Vallon Pont d’Arc, il faut suivre la D 290, en direction de Saint Martin d’ArdĂšche. AprĂšs quelques kilomĂštres qui paraissent une Ă©ternitĂ© tant le doute d’ĂȘtre sur la bonne route est fort, un panneau indique le dĂ©but de la route touristique. Je vous conseille vraiment d’y aller avant 9h. Ainsi, vous pourrez profiter pleinement des points de vue sans aucun stress de trouver une place sur les parking. D’ailleurs, attention Ă  ne pas vous arrĂȘter ailleurs que sur les belvĂ©dĂšres amĂ©nagĂ©s. En effet, le premier belvĂ©dĂšre arrive trĂšs tardivement. On a tendance Ă  vouloir s’arrĂȘter une premiĂšre fois en pensant que c’est le premier point de vue. Toutefois, cet endroit s’avĂšre ĂȘtre dangereux pour vous et pour les autres. Par ailleurs, la vitesse doit ĂȘtre adaptĂ©e sur cette route. En effet, il peut y avoir des rencontres auxquelles on ne s’attend pas forcĂ©ment. Enfin, mon dernier conseil est vraiment de prendre son temps Ă  chaque belvĂ©dĂšre pour profiter des diffĂ©rentes vues. Emerveillement garanti! AprĂšs en avoir pris plein les yeux en admirant les Gorges de l’ArdĂšche en hauteur, on s’est dit que ce serait une superbe idĂ©e de les dĂ©couvrir d’en bas. Et quel est le moyen idĂ©al pour cela? Le canoĂ« bien sur! Les Gorges de l’ArdĂšche en CanoĂ« du rĂȘve au cauchemar Une des activitĂ©s touristiques principales dans les Gorges de l’ArdĂšche est de descendre l’ArdĂšche en canoĂ«. N’étant pas du tout sportive, j’ai longtemps hĂ©sitĂ© avant de rĂ©server cette activitĂ©. J’ai lu des articles dans des blogs qui disaient que la descente n’était pas si Ă©vidente que cela. Mais bon, soyons fous et faisons le aussi! La rĂ©servation Il y a beaucoup d’agences qui proposent des descentes en canoĂ«. Avec pratiquement le mĂȘme point de dĂ©part et le mĂȘme point d’arrivĂ©e. Pour la distance, vous pouvez choisir en 8, 13, 24 ou 32 km. Il est mĂȘme possible de dormir en bivouac. De nombreux sites conseillaient de faire la descente de 13km. Notre choix s’est donc portĂ© sur cette descente avec l’agence Aigue Vive situĂ©e Ă  Vallon Pont d’Arc. RĂ©servation effectuĂ©e en ligne pour une descente Ă  10H. Le dĂ©part ArrivĂ©s Ă  l’agence pour 9h30, on s’enregistre et on rĂ©cupĂšre un bidon Ă©tanche qui sert Ă  protĂ©ger les affaires. Mais surtout, on doit choisir, dĂšs Ă  prĂ©sent, Ă  quelle heure on veut prendre le bus, Ă  la fin de la descente, pour revenir Ă  l’agence. Mauvais premier point. En effet, je savais qu’il y avait des bus pour le retour Ă  l’agence toutes les heures. Mais je ne pensais pas devoir indiquer l’heure de retour dĂšs le matin. Je pensais naĂŻvement que c’était vraiment en fonction de notre descente. OK donc pression pour ĂȘtre Ă  l’heure pour prendre le bus. Puis, on nous donne, trĂšs rapidement, quelques conseils sur la conduite Ă  adopter dans les rapides. Ensuite, un bus nous emmĂšne de Vallon Pont d’Arc Ă  Sampzon, le dĂ©part de la descente en canoĂ«. Chacun rĂ©cupĂšre son canoĂ« et ce sans aucune aide de l’employĂ© de l’agence. Je suis assez surprise de n’avoir aucune consigne de sĂ©curitĂ© et surtout aucun conseil de la part de ce dernier. DĂ©brouillez vous les gars ! Let’s go! Le dĂ©but du parcours l’excitation de la descente Les premiers instants sont trĂšs agrĂ©ables. Une journĂ©e de rĂȘve s’annonce surtout qu’on sait qu’on peut s’arrĂȘter oĂč on veut tout au long du parcours. En plus, le pique nique est dans le bidon Ă©tanche. Le premier toboggan le dĂ©but du cauchemar Le parcours comprend 4 toboggans. On ne sait pas du tout Ă  quoi s’attendre dans la mesure oĂč l’on a pas eu d’informations. Et le drame arriva avec le premier toboggan. La peur de ne pas savoir quoi faire prend le dessus sur le plaisir d’ĂȘtre dans le canoĂ«. Et ce qui devait arriver arriva. Une fois engagĂ© dans le toboggan, le canoĂ« dĂ©rive lĂ©gĂšrement et Ă  l’arrivĂ©e il se retourne. Panique Ă  bord enfin non plus Ă  bord. Ok il faut vite reprendre ses esprits et rĂ©cupĂ©rer le canoĂ« qui Ă©tait dĂ©jĂ  loin avec toutes les affaires personnelles Ă  l’intĂ©rieur comme le porte monnaie et le tĂ©lĂ©phone. Et la, crise de panique pour moi. Mais pourquoi me direz vous? En effet, j’avais pieds et il me suffisait de faire quelques mĂštres pour atteindre la plage. Mais non, c’était impossible. AprĂšs avoir glissĂ©e, chutĂ©e de nombreuses fois, il m’était impossible de bouger notamment Ă  cause du courant et des jambes qui tremblent comme ce n’est pas possible. Heureusement, j’ai Ă©tĂ© sauvé aprĂšs le canoĂ« mais j’ai Ă©tĂ© sauvĂ©! Merci Ă  mon sauveur, sans qui je serais toujours dans l’eau! Dommage que les gens prĂ©sents Ă  ce moment lĂ  n’aient pas eu l’idĂ©e de nous aider. Apparement, pour eux, c’était trĂšs drĂŽle de regarder les canoĂ«s se renverser nous n’étions pas les seuls
En tout cas, j’ai beaucoup mieux compris comment les accidents dramatiques arrivaient. Et voila comment une descente en canoĂ« tourne au cauchemar. Il y avait encore 3 toboggans aprĂšs celui ci. Autant vous dire que le stress Ă©tait au maximum. Heureusement, ils Ă©taient plus petits et que tout s’est bien passĂ©. Un pique nique presque rĂ©cupĂ©rateur Pour essayer de rĂ©cupĂ©rer un peu et de soigner les bobos, le pique nique Ă©tait le bienvenue. Malheureusement, aprĂšs avoir perdu beaucoup de temps et avec la pression de ne pas louper le bus, ce fut une pause rapide. AprĂšs cette pause qui a quand mĂȘme fait beaucoup de bien, il a fallu repartir. Je passe sur les dĂ©tails sur ces chiens en libertĂ© qui se baignaient dans l’ArdĂšche et qui sont montĂ©s dans notre canoĂ« sans que les propriĂ©taires interviennent. Un petit moment de rĂ©pit La suite du parcours est plus calme. Disons qu’il n’y a plus de toboggans. On essaye d’en profiter car le paysage est beau. On prend mĂȘme le temps de regarder ceux qui sautent des falaises. La poursuite du cauchemar Alors que le calme Ă©tait revenu et sans qu’on s’y attende vraiment, des rapides font leur apparition. On les franchies tant bien que mal malgrĂ© le stress. Heureusement, qu’à l’accueil, on nous avait donnĂ© quelques conseils. AprĂšs en avoir passĂ© plusieurs, on se dit que c’est la fin du cauchemar. Mais non. En effet, juste avant Pont D’arc, il y en avait des beaucoup plus importantes avec des photographes!. En arrivant, on aperçoit de nombreux canoĂ«s bloquĂ©s sur les rochers. Panique Ă  nouveau, surtout lorsqu’on voit le rocher s’approcher dangereusement et qu’on ne peut rien faire. Le canoĂ« fait un demi tour sur lui mĂȘme, mais heureusement, on reste dans le canoĂ«. L’arrivĂ©e Ă  Pont d’Arc AprĂšs ce passage intense, on arrive enfin Ă  Pont d’Arc complĂštement extĂ©nuĂ©s. Etant finalement, lĂ©gĂšrement, en avance, on en profite pour se poser quelques instants sur la plage et se baigner. Et puis, il faut repartir pour rendre le canoĂ«. On traverse le Pont d’Arc. Pas de doute, c’est trĂšs beau. Toutefois, en le traversant, nous n’avons qu’une seule idĂ©e, c’est de rendre le canoĂ« le plus vite possible. La fin du cauchemar AprĂšs avoir franchi le pont, il reste encore 30 minutes pour atteindre le point d’arrivĂ©e et rendre le canoĂ«. Une Ă©ternitĂ©. En plus, en arrivant, il fallait absolument prendre un couloir tout Ă  gauche sous peine de devoir faire marche arriĂšre et en canoĂ« ce n’est pas facile, dixit le pauvre canoĂ« qui s’était trompĂ© et qui ramait Ă  contre courant. Heureusement, une personne, sur la plage, a eu la bonne idĂ©e de hurler pour avertir le canoĂ« qui Ă©tait devant nous. Sinon je pense que le cauchemar aurait continuĂ© encore un moment. Une fois sorti de l’eau, il aura encore fallu porter le canoĂ« et ce dans une grande pente. Le bus de 15h nous ramĂšne Ă  l’agence. Mais dans quel Ă©tat! ComplĂštement extĂ©nuĂ©s, des bleus de partout, des genoux Ă©gratignĂ©s, une Ă©ventuelle entorse de la cheville
mais avec un tĂ©lĂ©phone waterproof. Si vous envisagez de faire cette descente en canoĂ« et que vous ĂȘtes novices, renseignez vous bien avant et demandez des conseils sinon votre journĂ©e peut virer au drame. Et surtout, prĂ©voyez plus large que nous pour l’heure de retour du bus. Nous avions pris la descente de 10h et le bus retour Ă  15h. Finalement, c’était beaucoup trop juste pour profiter des arrĂȘts sachant qu’il faut pagayer environ 2h30. En tout cas, le cauchemar est enfin terminĂ©. Je ne suis pas certaine de vouloir refaire du canoĂ« un jour tant cette journĂ©e aura Ă©tĂ© Ă©prouvante. Et voila, aprĂšs cette journĂ©e, le week end est dĂ©jĂ  terminĂ©. Si vous envisagez de venir dans le beau dĂ©partement de l’ArdĂšche, retrouvez mon article sur que faire un week-end en ArdĂšche avec notamment les visites des villages de caractĂšre, des grottes ou encore des balades en pleine nature. D’ailleurs, pour vous aider Ă  prĂ©parer votre prochain week end en ArdĂšche, je vous propose un itinĂ©raire de 3 jours. ItinĂ©raire de 3 jours pour dĂ©couvrir les Gorges de l’ArdĂšche et les alentours Jour 1 Route touristique entre Vallon Pont d’Arc et Saint Martin d’ArdĂšcheVisite du Grand Site d’Aven d’Orgnac grotte et citĂ© de la prĂ©histoire.Jour 2 Balmes de Montbrun Visite des villages de caractĂšreBalazucVogĂŒĂ© Labeaume Jour 3 Descente en canoĂ« dans les gorges de l’ArdĂšche Concernant le Pont du Diable, qui est un peu plus Ă©loignĂ©, nous l’avons fait sur le chemin du retour. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site de l’office de tourisme des Gorges de l’ArdĂšche. Cela m’aura fait un bien fou de reprendre une vie normale, de voyager Ă  nouveau, de dĂ©couvrir des villages, d’aller dans un camping et mĂȘme d’aller dans un restaurant. J’en aurais pris plein les yeux en dĂ©couvrant les Gorges de l’ArdĂšche. Et surtout, cette aventure en canoĂ« restera longtemps dans ma mĂ©moire. Welcome back to life ! Si vous ĂȘtes dans la rĂ©gion Auvergne Rhone Alpes, pourquoi ne pas venir dans le magnifique dĂ©partement de la Haute Loire et visiter le Puy en Velay? Ou le dĂ©partement de la Loire avec la visite de Saint Etienne et des gorges de la Loire. Bonsoir, Le lendemain donc on change d'orientation pour Ă©viter l'axe du Mistral annoncĂ© mais tout en restant en bordure de gorges, seulement cette fois-ci ce sont celles de la Beaume avec visite des jardins suspendus et du village de Labeaume. On part de Ruoms juste aprĂšs avoir traversĂ© l'ArdĂšche. Pas simple pour trouver Ă  stationner le mieux est de rester proche du pont, car aprĂšs sur Peiroche peu de places et c'est en pente, l'autre possibilitĂ© c'est de partir du village de Labeaume, mais pas pour y dormir tout au moins sur le parking proche des jardins , cf. le post de HVA La commune de Labeaume en ArdĂšche, attention, nomades indĂ©sirables DurĂ©e 3h00 Distance DĂ©nivelĂ© positif 335m DifficultĂ© moyenne tracĂ© sur Visorando Rapidement on retrouve un ancien chemin bordĂ© de trĂšs beaux murs, sacrĂ©ment costaud. Ces murs qui dĂ©limitent des ancienes parcelles, dont certaines sont encore en activitĂ© avec des plantations d'olivier. On arrive par le haut du village de Labeaume, c'est le matin et on le traverse dans le calme via des ruelles pittoresques. Ici une forme particuliĂšre qui fait penser Ă  la coque d'un bateau. On remonte sur un plateau pour se diriger vers les jardins suspendus dont celui de Saint-Genest ou RĂ©catadou cf. plus bas. Ce jardin est un amĂ©nagement rĂ©alisĂ© sur un promontoire calcaire, situĂ© 50 mĂštres au dessus de la riviĂšre Beaume. Il a Ă©tĂ© crĂ©e au cours du XVIII° siĂšcle Ă  une Ă©poque oĂč les terrains cultivables Ă©taient rares. L'homme a donc façonnĂ© et transformĂ© ces falaises en zones cultivables un travail colossal fait Ă  main nue en bord de falaise. On reste stupĂ©fait par l’audace et l’ingĂ©niositĂ© des paysans-bĂątisseurs d’autrefois. Sur place un panneau d'information qui nous raconte joliment l'histoire des lieux oĂč grĂące Ă  "google Lens" j'ai pu extraire le texte Ă  partir d'une photo moitiĂ© ombre, moitiĂ© soleil c'est dingue ce que Lens arrive Ă  faire, je n'Ă©tais mĂȘme pas perpendiculaire par rapport au panneau, du coup je partage cette histoire en espĂ©rant que ce soit autorisĂ© ______________________________ Le mas Saint-Genest nom officiel portĂ© sur l'acte d'Ă©tat civil de Clovis Reynauld nĂ© au mas Saint-Genest le 17 avril 1867 Promeneur solitaire ou touriste Ă©tranger, curieux de vieilles pierres, venu Ă  Saint-Genest visiter mes jardins, rĂ©flĂ©chis un instant, en flĂąnant sur mon aire, aux efforts insensĂ©s qu'il a fallu produire pour faire d'un dĂ©sert un habitat humain. L'histoire de mes murs vaut que l'on s'intĂ©resse tant aux travaux titanesques qu'Ă  l'ingĂ©niositĂ© des hommes qui m'ont construit. Isidore Reynaud, mon pĂšre, mon crĂ©ateur, issu de mon village de Labeaume il y fort longtemps 1817, dĂ©sirait s'Ă©tablir, mais peu muni d'argent, seul un lopin rocheux lui parut accessible. Du cadastre local, un piton rocailleux, surplombant la riviĂšre, recelant en ses flancs quelques arpents de terre, figurait Ă  l'encan. Personne aux alentours n'avait surenchĂ©ri. L'affaire le tenta. Le marchĂ© fut conclu. C'Ă©tait Ă  Saint-Genest, haut lieu de ma commune. Fallait-il de l'audace pour oser Ă©tablir en ce site Ă©levĂ©, lĂ -haut sur la falaise, un refuge pareil. Isidore Reynaud Ă©tait un courageux, il osa. Au burin, Ă  la masse et Ă  la barre Ă  mine, il s'est, sa vie durant, acharnĂ© Ă  extraire de mon substrat ingrat des volumes d'argile. Mes jardins suspendus au-dessus de l'abime tĂ©moignent de sa trempe et de sa tĂ©nacitĂ©. Chaque bloc dĂ©terrĂ© de l'Ă©corce calcaire, chaque caillou ĂŽtĂ© de mon sol infĂ©cond cĂ©daient un Ă©lĂ©ment propre Ă  ma construction, matiĂšre a bĂątir mes sous-sols et supplĂ©menter mes jardins. Avant de m'aborder, flĂąneur, Ă  mon approche, contemple les gros blocs taillĂ©s et enchĂąsses qui soutiennent mes champs. L'an prochain, mes hauts murs bordĂ©s de vieux figuiers seront bicentenaires. Ils mĂ©ritent le respect. Marche sur le sentier. Ne les dĂ©grade pas. Il y a deux cents ans, j'Ă©mergeais de la roche et allais sous mon toit protĂ©ger et nourrir une grande famille, AidĂ© par ses ainĂ©s, Isidore Reynaud entreprit l'impossible Rendre mon sol ingrat accueillant Ă  la vie. Mes ronciers broussailleux sont devenus vergers. Mes enclaves enrichies dans des trous de rocher sont devenus mes horts oĂč poussaient des lĂ©gumes. Sur le moindre topin un arbre Ă©tait plantĂ©. J'ai ainsi vu grandir et fleurir mes pommiers, cerisiers ou sorbiers et mes pĂȘchers de vigne. J'ai vu planter partout, au ras des murailles de multiples figuiers de toutes variĂ©tĂ©s, mais tous acclimatables en mes endroits arides et mes sols infertiles. Il fallait se nourrir et ma terre Ă©tait maigre. Suivant l'exposition, lĂ  oĂč c'Ă©tait possible, j'ai aimĂ© sur mes murs voir les treilles ramper. Au mĂ©pris du danger, le plus petit arpent conquis sur mon rocher, la moindre anfractuositĂ© de roc creusĂ©e dans ma falaise ont vu au bord du vide, naitre un jardin suspendu ou poussaient mes fraisiers et mĂȘme un jujubier. Sur mes glĂšbes, engraissĂ©es Ă  l'humus animal, poussaient pommes de terre, fĂšves, lentilles et pois chiches, provisions de rĂ©serve engrangĂ©s pour l'hiver. Sur mes ouches irriguĂ©es, proches de la riviĂšre, tous mes lĂ©gumes verts prospĂ©raient sur un sol alluvial gĂ©nĂ©reux apportĂ© par les crues mais quelquefois repris par les mĂȘmes caprices. La rĂ©colte, en ce cas, partait avec les eaux. Dans mon foyer, Ă  la naissance de Clovis le dernier des garçons, mon gros Ɠuvre trĂŽnait, mais sur un seul niveau Ma citerne creusĂ©e, en version troglodyte, fournit la pierre utile Ă  parfaire mes voutes aptes Ă  supporter l'Ă©tendue et le poids Ă©normes de mon aire. Pour ceindre mon puisard au pied de l'escalier et border la falaise aux fins sĂ©curitaires, mes dalles se clivaient sur des pans de murs. Clovis, trĂšs jeune, fut rompu Ă  ces travaux de taille en tenant le trĂ©pan sous la masse du pĂšre. Plus tard, il enrichit ma premiĂšre structure des deux Ă©lĂ©vations de la magnanerie. Visiteur, quand tu suis mes sentiers escarpĂ©s, tend l'oreille Ă  l'Ă©cho de la roche qui tinte avant de se cliver sous les coups de marteau. Emprunte avec prudence mes drailles » qui relient mes jardins suspendus, mes escaliers pentus et mes sas de rocaille. N'oublie pas la courbette en franchissant les seuils et les passages creux de l'Ăąme du rocher. Ce n'est pas me faire allĂ©geance, c'est ton cuir chevelu qui se trouve en danger. Ce qui peut te paraĂźtre un dĂ©dale confus n'est qu'un grand raccourci entre mes hauts jardins et mes vignes du bas, sur la rive opposĂ©e. En fonction des annĂ©es, mes terres labourables ensemencĂ©es de blĂ©, d'orge, d'avoine ou de luzerne suffisaient Ă  nourrir, certes frugalement, hommes et animaux. Sous ma voĂ»te, sous l'aire, j'abritais mes grands bƓufs de labour. Sous l'arcade attenante, je gĂźtais mon cochon, mes chĂšvres et mes poules. Devant mon calabert », premier lieu d'entrepĂŽt du foin et des rĂ©coltes, mes lapins Ă©levĂ©s amĂ©lioraient les rares repas de fĂȘtes. Le mas Saint-Genest vivait en autarcie, Au Moulinat », de l'autre cĂŽtĂ© de la riviĂšre, face Ă  mon promontoire, quelques acres de vigne donnaient un vin prĂ©cieux destinĂ© Ă  la vente. À l'ouest, au Gadret », au dĂ©tour d'un mĂ©andre, d'une vigne plus vaste mais aussi plus aride, coulait un vin de galets supĂ©rieur en degrĂ© alcoolique. Ainsi s'accomplit mon destin jusqu'au jour ou Clovis disparut. Pendant quelques annĂ©es, les voisins ou amis de famille ont apportĂ© leur aide au maintien en Ă©tat des vignes et des champs. MalgrĂ© leur obligeance et leur concours fidĂšles, il fallut renoncer. Marie, veuve de Clovis, elle-mĂȘme ĂągĂ©e, s'est trouvĂ©e dĂ©sarmĂ©e pour assurer ma pĂ©rennitĂ©. Avant de s'exiler Ă  NĂźmes, chez la plus jeune de ses filles Jeanne-Athalie, elle cĂ©da mes bƓufs, abandonna mes vignes. Augustine-Isabelle, aĂźnĂ©e de la famille, amoureuse du lieu, tint Ă  sauvegarder le mas de son enfance. HĂ©las, Ă  son dĂ©cĂšs, survenu peu aprĂšs, mon destin fut scellĂ©. Son Ă©poux me vendit au comitĂ© d'entreprise des usines Berlier en quĂȘte d'Ă©tablir un camp pour des vacances. Des enfants sous mon toit! J’ai cru au fol espoir de revivre, en mes murs, des climats de jeunesse. HĂ©las, je n'Ă©tais qu'au dĂ©but de mes dĂ©sillusions. Quel dĂ©sappointement de me voir surĂ©levĂ© d'un horrible appentis transformĂ© en dortoir, chapeau du calabert »>. Ma cave fut dĂ©vastĂ©e, ma cuve dĂ©molie et mon tinon comblĂ©. La stalle de mes bƓufs fut vouĂ©e au bastringue. L'Ă©curie de mes chĂšvres en fut l'estaminet. Ma citerne devint un puits pour eaux usĂ©es, mes terres Ă  blĂ© des camps de toiles et mon panorama fut masquĂ© par un prĂ©au minable. Au dos de l'arĂȘte rocheuse sĂ©parant mes deux plus grands espaces, Ă  l'ombre d'un peuplier, l'emplacement exact oĂč Clovis abritait son rucher des rages du mistral, ils créÚrent le tas d'immondices. Je n'aurais jamais cru Ă  pareille abjection. Pendant quelques annĂ©es, j'ai subi ces outrages et puis Berliet s'en fut, me cĂ©dant Ă  son tour. Une autre association de la mĂȘme rĂ©gion 
 LĂ  "Google Lens" n'a pas su imaginer la partie qui n'Ă©tait pas sur la photo ! Non seulement d'autres vandalismes accrurent mon dĂ©clin mais suprĂȘme outrage, fut de voir mon patronyme humiliĂ©. La responsable en titre de cette association, Ă©rudite patente, souffrant apparemment d'un prurit bucolique, trouva spirituel de mĂȘler sa suffisance Ăšs lettres provençales Ă  un dĂ©sir profond d'atteindre la notoriĂ©tĂ©. Elle osa porter sur Ă©criteau sa griffe inepte, trace de son passage au mas de Saint-Genest RĂ©catadou ! La derniĂšre syllabe dou» dans RĂ©catadou » rĂ©vĂšle, en sa phonĂ©tique, un sentiment d'amour pour l'objet de son sein, la chair de son giron, quelque chose de doux, de douillet, de mignon, de sensuel, d'Ă©rotique. Aurait-elle, par hasard, par une nuit tiĂšde d'un soir de pleine lune, vĂ©cu au creux de l'un de mes rochers un moment de bonheur qui l'eĂ»t tourneboulĂ©e ? Son Ă©moi l'aurait-il Ă  ce point perturbĂ© pour lui faire oublier la rudesse des lieux ? Qu'un paysage aussi minĂ©ral, qu'un panorama aussi grandiose, qu'un univers aussi aride, qu'une Ɠuvre aussi monumentale aient pu amener cette dame Ă  commettre un pareil contresens semble relever des sĂ©quelles d'un coup de soleil parisien. Moi, mas de Saint-Genest contraint par cette errance Ă  dĂ©sormais porter ce surnom inappropriĂ© rĂ©catadou que j'Ă©cris volontairement en minuscule, je pardonne. Enfin, aprĂšs avoir subi toutes ces avanies et ces dĂ©gradations, la commune de Labeaume a mis fin Ă  ma dĂ©gringolade. RachetĂ© par la municipalitĂ©, j'ai senti revenir la considĂ©ration que mes pĂšres mĂ©ritent. Ma restauration intĂ©rieure est une rĂ©ussite. ExtĂ©rieurement, je suis redevenu l'objet de soins esthĂ©tiques, modernes mais sĂ©ants. Progressivement mon corps de bĂątiment, escortĂ© par la salle des fĂȘtes, se pare d'harmonieuses embrasures. Mon Calabert » dĂ©sormais mĂ©rite une majuscule. Mes jardins suspendus, longtemps abandonnĂ©s, retrouvent peu Ă  peu leur charme bucolique. Qui aurait pu penser qu'un jour je deviendrais Ă  ce point mĂ©diatique ? Visiteur, penche-toi un instant sur le vide. Mes jardins suspendus ne sont pas que mythiques tels ceux de Babylone ! Le vertige ressenti en contemplant l'abĂźme confirme ma splendeur. Si la gloire des lieux revient Ă  mes ancĂȘtres, je rends grĂące aux auteurs acteurs des travaux actuels. Pour toi touriste, affamĂ© de culture, je reste avec fiertĂ© le mas de Saint-Genest Pour toi, fĂȘtard noceur, va pour RĂ©catadou puisque ce nom Reboul, petit-fils de Clovis Reynaud ______________________________ De sacrĂ©s gros blocs de roche calcaire ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©s par ripage....aux limites du vide. On remarque Ă©galement cette brĂšche qui a Ă©tĂ© comblĂ©e. On peut retourner au village en descendant sur les berges de la riviĂšre et en restant au pied de ces falaises Plus d'infos sur ces jardins et photo du mĂȘme site ... avec beaucoup plus de monde ! Le retour sur Labeaume est sympa car on reste proche de la berge. En se rapprochant du village on dĂ©couvre d'autres anciens jardins nommĂ© Baou falaise en occitan un peu en hauteur par rapport Ă  la riviĂšre. Bien que protĂ©gĂ© par des petites digues, les crues de 1809 et 1958 ont dĂ©truit la plupart de ces jardins. Celui-ci Ă  Ă©tĂ© rĂ©habilitĂ© Avec la Covid il n'y a pas de restaurant d'ouvert, mais du monde de partout qui picnic. On a bien fait de traverser le village le matin dans le calme des ruelles. On traverse la Beaume sur un vieux pont submersible. Pour monter sur un promontoire offrant une belle vue sur le village On quitte la foule c'Ă©tait le dernier week-end avant le 3Ăšme confinement pour revenir sur Ruom. Étonnant cette mousse sur les arbres dans une rĂ©gion assez aride, mais dans un vallon. De retour sur les Gorges de l'ArdĂšche on dĂ©cide de changer de rive avec une pause Ă  Labastide De Virac Il nous reste un peu de temps avant le couvre feu de 18h, on en profite pour faire un petit tour. Pour visiter l'intĂ©rieur du chĂąteau des Roure ce sera pour une autre fois Puis on rejoint Crottes qui sera notre point de dĂ©part du lendemain. on prĂ©voit de faire la rando d'Alain26 Il est 19h quand on voit arriver la gendarmerie Ă  fond ... dans le hameau. Au mĂȘme moment 2 randonneuses remontaient des gorges, je ne sais pas si elles ont Ă©tĂ© verbalisĂ©es mais ça s'est fini avec un calepin sur le capot de la voiture bleue Ok elles avaient une heure de retard mais oĂč est le risque ? Randonner Ă  2 en pleine nature Ă  19h, 1Ăšre semaine d'avril !!! J'avoue que l'on c'est fait discret vu que c'Ă©tait le samedi dĂ©part du 3eme confinement Ă  suivre ... Le saviez-vous ? Les gorges de l’ArdĂšche ne sont pas seulement cĂ©lĂšbres pour leur pratique du canoĂ«-kayak, mais elles sont classĂ©es rĂ©serve naturelle » depuis plus de 30 ans. Lieu de prĂ©dilection du canoĂ«-kayak en France, les Gorges de l’ArdĂšche sont un espace naturel protĂ©gĂ© rĂ©serve nationale avec des centaines d’espĂšces animales et vĂ©gĂ©tales trĂšs rare, comme l’aigle de Bonelli et le vautour percnoptĂšre qui sont les emblĂšmes des Gorges, mais aussi des arbres trĂšs anciens. Le challenge des Gorges est de rĂ©ussir Ă  faire cohabiter le tourisme et ces espĂšces protĂ©gĂ©es. Comment dĂ©couvrir les Gorges de l’ArdĂšche ? - A pieds, tout d’abord, grĂące notamment Ă  un chemin de rando de 2 jours qui parcourt le fond des gorges avec une halte dans l’un des bivouacs des Gorges. - En voiture, via la route touristique entre Vallon Pont d’Arc et Saint Martin d’ArdĂšche. La route possĂšde de nombreux et magnifiques belvĂ©dĂšres sur les Gorges, qui permettent d’avoir des vues diversifiĂ©es sur les gorges, sur le canyon, et sur les plateaux autour. - En canoĂ«-kayak, enfin ! Un moniteur-guide d’état peut vous accompagner pour votre dĂ©couverte des Gorges, Ă  la journĂ©e ou sur 2 jours, avec une halte bivouac. Cette balade vous permettra de dĂ©couvrir des recoins mĂ©connus, comme des grottes, des beaumes, des sentiers, des anciennes charbonniĂšres, traces de l’occupation humaine dans les Gorges, des dolmens
 En famille ou entre amis, pour les sportifs ou les amoureux de la nature, les Gorges de l’ArdĂšche ont de multiples facettes Ă  dĂ©couvrir au plus vite pour vos prochaines vacances en camping. >> Voir les campings dans les Gorges de l'ArdĂšche

les gorges de l ardĂšche en camping car